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Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
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. Pourquoi s’exposaient-ils ainsi, quand le soleil était au zénith, et que même les ombres semblaient se liquéfier, comme dotées de contours flous ?
Linnemann décolla son corps du siège de la voiture et tourna les yeux vers l’endroit où paraissaient regarder les deux hommes. Il comprit aussitôt pour quelle raison ils se tenaient aussi raides, dans un tel endroit et à ce moment précis : la vieille “ama” venait de sortir de la cantine. Elle se dirigeait vers les latrines de son pas fatigué.
Les toilettes se trouvaient approximativement à cent cinquante mètres de l'endroit où Linnemann avait garé sa voiture. 11 sortit du véhicule et traversa la route nationale, sans perdre un instant mais sans précipitation, pour ne pas alerter ceux qu'il prenait pour des ennemis éventuels.
Leur comportement confirma très vite ce qui n’était au début qu'un simple pressentiment. Dans ces situations, son expérience et ses années d'entraînement retrouvaient toute leur valeur. George Linnemann savait flairer le danger.
Quand Yaya posa la main sur le loquet qui servait de fermeture aux latrines, l’un des deux hommes se précipita vers elle, la saisit violemment par l’épaule et la poussa derrière la baraque aux planches vermoulues. Son compagnon fit aussitôt le tour de l'autre côté. En quelques secondes, tous les trois disparurent des regards, sans un bruit et sans un cri. Linnemann avait affaire à des professionnels, ce qui ne le rassura pas. Tout en marchant, il calcula qu'il lui restait encore une bonne centaine de mètres avant d’atteindre la baraque.
L’homme qui avait entraîné la nurse derrière la baraque maintint sa main fermement appliquée contre la bouche de la vieille dame pour l’empêcher de crier. Il tira sa tête en arrière et lui emprisonna les épaules dans ses bras puissants.
Retenue comme par un étau, les pupilles dilatées de terreur, le regard de Yaya s’accrocha, puis se fixa, sur la fine lame légèrement recourbée. Elle scintilla au soleil une fraction de seconde avant de s'abattre vers son cou.
Son agresseur tourna le poignet d'un geste sec et lui trancha la gorge de long en large, avec méthode. Le sang qui jaillit de l'horrible blessure inonda sa main ainsi que le devant de sa longue tunique blanche. L’Arabe recula vivement d'un pas et retira son couteau. Yaya s’écroula sur le sol comme une marionnette aux fils coupés. Son sang fut aussitôt absorbé par le sable.
Linnemann savait qu’il n’avait plus le temps de contourner la cabane pour bénéficier de l’effet de surprise. Il ne pouvait pas non plus ralentir son allure pour amortir autant que possible le bruit de ses pas. Le temps jouait contre lui, et la rapidité de sa riposte était plus importante que le bruit de son approche.
Dès qu’il eut contourné les latrines, une forme imprécise se précipita vers lui d'un mouvement vif, en lançant en direction de son ventre un bras armé d'une lame à l'horizontale. Mais Linnemann était prêt à affronter toute attaque.
Il esquiva facilement la lame d'un pas de côté et saisit le poignet qu'il tira vers l’avant pour accentuer la poussée de son adversaire. Déséquilibré, celui-ci se vit perdre pied et tenta de s'accrocher partout et nulle part en s'aidant de sa main valide. Exactement le genre de réaction instinctive qu’il fallait éviter.
Le Sig Sauer que Linnemann tenait dans sa main gauche cracha par trois fois de bas en haut à moins de quarante centimètres de sa cible. La première balle pulvérisa le maxillaire et la pommette droite. Les suivantes traversèrent la tête sans rencontrer d'obstacle majeur et ressortirent par le haut du crâne en emportant une large plaque du cuir chevelu. Le jeune Arabe était déjà mort avant que son corps n’eût touché terre.
Linnemann tourna son arme le plus rapidement qu’il le put à la recherche du deuxième nervi. Son adversaire, son forfait accompli, s’enfuyait en direction d'un groupe de quatre ou cinq passagers assis à l’ombre d’une dune. Il visa le dos penché en avant par l’effort de la course, mais il n’osa pas appuyer sur la détente. Si le fuyard venait à faire le moindre faux pas, il risquait de tuer ou de blesser des innocents. Et Linnemann était un tueur professionnel, pas un boucher. Il baissa à contrecoeur le canon de son arme et se lança à sa poursuite.
L’Arabe contourna le petit groupe et se mit à escalader le flanc de la dune. Ses mouvements étaient désordonnés, et il s’empêtra plusieurs fois dans les plis de sa gandoura. Il fut obligé de s’arrêter et de la retrousser jusqu’à la taille.
Quand Linnemann fut arrivé aux pieds de la dune, il se cala sur les jambes et leva lentement son pistolet. Le fuyard se trouvait à une vingtaine de mètres de lui, essayant en vain de s’accrocher des pieds et des mains au sable mouvant. Il progressait avec difficulté, soulevant derrière lui un épais nuage de poussière et de particules.
Linnemann attendit qu’il fut arrivé au sommet de la dune. L'Arabe se retourna un bref instant, et Linnemann le détailla de
son regard glacé. Comme dans le Paris-Nice, son adversaire était un homme d’une trentaine d’années. Il visa soigneusement et appuya par deux fois sur la détente de son Sig. Le bruit fut étouffé par le silencieux. La première balle toucha son objectif au coeur; la deuxième au niveau de la rate.
Comme un pantin désarticulé, l’homme s’écroula d'abord sur les genoux, puis dévala la pente qu'il avait eu tant de mal à gravir et roula enfin sur le flanc gauche. Freiné par l'épaisseur du sable, son corps s’arrêta au milieu de la dune. Sa tête s’immobilisa, tournée vers le bas, formant un angle bizarre.
* *
L'harjours7 qui était avec vous se sent mal...
Le jeune homme à Vabba8 immaculée qui s’adressait à Irbit avait un air si navré de porter des mauvaises nouvelles, que la jeune fille se leva sans réfléchir, l'appétit coupé et le coeur battant à tout rompre.
Où est-elle ?... Qu'est-ce qui lui est arrivé ? demanda Irbit sans prêter attention à son voile, que son geste précipité avait fait retomber.
Le jeune homme écarquilla les yeux et une lueur de concupiscence apparut sur ses traits. On l'avait prévenu que l'Elue était très belle, mais, le souffle coupé, il sentit monter en lui la brûlure du désir. Il essuya machinalement sur son abba les paumes de ses mains subitement devenues moites.
Irbit ne remarqua pas ce subtil changement d’attitude. Elle était trop angoissée et, d’autre part, elle ne possédait aucune expérience des choses de la vie et de la chair.
Suivez-moi, articula le jeune homme d'une voix étouffée. Je vais vous conduire auprès d'elle.
Après la pénombre qui régnait à l’intérieur de la cantine, la réverbération du soleil sur la terre brûlée de l’esplanade empêcha Irbit de remarquer la Mercedes blanche garée à quelques pas de l’entrée.
Le jeune homme se retourna brusquement et la saisit par le bras sans ménagement. Il la poussa à l'intérieur du véhicule, dont la portière arrière droite était demeurée ouverte
Irbit essaya de se dégager, mais deux mains puissantes aux ongles noircis de crasse l’attirèrent vers la banquette. Elle plongea involontairement la tête en avant, et celle-ci frôla le cadre métallique de la portière.
Celui qui était venu la quérir à la cantine se précipita à son tour sur le siège arrière. Il s’assit de tout son poids sur les jambes d’Irbit pour l'empêcher de bouger. La portière claqua aussitôt, et la voiture démarra sur le champ avec un bruit strident de caoutchouc brûlé sur le gravier.
Irbit réussit à se relever à moitié en s’appuyant d’une main contre l’épaule de l'homme qui se tenait au fond du véhicule. Elle jeta un regard éperdu par la vitre arrière. La poussière dessinait un tourbillon ocre qui montait très au dessus du toit de la Mer
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