Sunday, February 28, 2016

extraction de données dans excel - 5

Nous pouvons extraire des données dans Excel à partir de tout site Web ou document. Ce processus est connu comme ""la capture de données"". Alors, comment fonctionne ce processus?
Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.

Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.

Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.

mandes grillées et salées agrémentaient le repas, volontairement sobre dans sa conception, mais digne d’un roi selon la tradition saoudienne.
Les serviteurs, discrets et muets comme des ombres, s’étaient retirés aussitôt le repas disposé devant les convives. Liam, à moitié allongé sur des coussins dans l’angle le plus reculé de la tente, s’amusa à détailler les personnes qui avaient été conviées à ce festin. Il décida de commencer sa discrète inspection par le général Al-Saïf, leur hôte.
Faysal Al-Saïf avait troqué pour l’occasion son rutilant uniforme pour la traditionnelle robe d’une blancheur irréprochable. Il portait un kefiéh retenu sur la tête par un cordon de l’épaisseur d’un doigt fait de fils d’or tressés. Il avait le teint olivâtre, des yeux
noirs un peu globuleux, et sa mâchoire s’ornait d’un étroit collier de barbe taillée au carré. Faysal Al-Saïf se mouvait avec l'aisance propre à l’élite de la dynastie royale et avait coutume d’accompagner ses paroles de larges gestes de ses mains aux ongles soignés. Apparemment, le monde était à lui ou ne tarderait pas à lui appartenir.
L’archéologue égyptien Akim Al-Udaysat se tenait à côté du professeur Keifer. Il est vrai qu’ils se connaissaient depuis de longues années et le plaisir de ces retrouvailles était manifeste. Akim Al-Udaysat lui rappela un peu la statue d’un Bouddha aux dimensions réduites. De petite taille, il était presque aussi large que haut en raison de sa boulimie de sucreries. Ses yeux, un peu moqueurs, pétillaient de malice et d’intelligence. Les mauvaises langues se plaisaient à dire qu’Akim Al-Udaysat fricotait de temps en temps avec les Israéliens installés “provisoirement” sur la rive occidentale du Jourdain. Il espionnait peut-être aussi un peu. et souvent pour son propre compte.
Liam avait le plus grand mal, en revanche, à cerner la personnalité du troisième invité. Au moment des présentations, le général Al-Saïf s’était contenté de murmurer un nom que personne ou presque n’avait entendu. Mais les marques de respect dont il l’avait honoré dès que sa silhouette anguleuse s’était profilée dans l'ouverture de la tente avaient intrigué l’Irlandais.
C’était un homme très âgé et menu, aux traits marqués par deux profonds sillons qui couraient en angle oblique depuis la base de son nez jusqu’aux maxillaires. Sa peau cuivrée et tannée par le soleil accentuait cette impression de vieillesse, de maturité profonde et comme fossilisée qui contrastait étrangement avec l’acuité quelque peu mélancolique de son regard bleu-gris. Al-Saïf l’avait appelé Yoran, en ajoutant à ce prénom peu commun le qualificatif de Sheikh (ancien).
Au cours du repas, Cheik Yoran ne toucha presque pas à la nourriture. 11 se contenta de grappiller avec deux doigts décharnés quelques raisins secs ainsi qu’une poignée d’amandes. Il ne parla point, se maintenant volontairement à l'écart sur un coussin en laine écrue près de l’entrée de la jaïma.
De '.emps en temps, selon l’humeur d’une saute de vent ou d'un nuage haut perché dans le ciel de l’après-midi, un rayon de soleil venait toucher le côté droit de son visage. Il s’éclairait alors d'une lumière dorée et son nez aquilin se profilait dans l’ombre.
Par son attitude, par son port altier, par la rigueur hiératique de ses gestes et par ses silences beaucoup plus explicites que la plupart des discours, Yoran l'ancien imposait le respect. De cette attitude se dégageait une impression indéfinie de tristesse ainsi que de douleur sourde. Et Liam Tara, avec sa soif de tout savoir et tout apprendre, aurait donné cher pour percer le mystère qui entourait ce personnage étrange aux airs de vieux sage ou de mystique.
Le déjeuner touchant à sa fin, Akim Al-Udaysat, l’archéologue égyptien, s’enquit auprès de son ami Keifer des résultats des premiers mois de fouilles.
Il savait déjà que, après les travaux de localisation et de déblayage préliminaires, l’équipe engagée par le professeur Keifer avait travaillé avec acharnement pendant de longues semaines, sans compter les heures ni de jour ni de nuit, oubliant la fatigue, l'harassante chaleur, la faim, la soif, et les nombreuses déceptions. Keifer se limita par conséquent à le mettre au courant des derniers développements survenus sur le site.
Comme tu as sans doute pu voir en arrivant sur le site, commença Keifer, le gros oeuvre est pratiquement terminé. Nous espérons finir avec les bulldozers dans le courant du mois, si le temps le permet. Mais surtout si nous réussissons à conjurer le mauvais sort qui semble s’être abattu sur nous dès l’ouverture du chantier !
Cette dernière phrase, prononcée avec un évident air de reproche, provoqua tout de suite l’effet escompté. Le général Al- Saïf releva le buste et intervint aussitôt.
Venant de vous, professeur, cette remarque me surprend un peu...
Keifer tourna vers lui sa tête de petit garçon pris en faute que Liam connaissait si bien et lui répondit:
Quand nous sommes arrivés sur le plateau, l'accueil que nous a été réservé par les habitants des trois ou quatre villages des environs fut pour le moins glacial. Franchement, je ne m’attendais pas à être accueilli en libérateur, les bras ouverts et chargés de fleurs, mais notre entreprise représentait la création de plusieurs dizaines d’emplois locaux et la circulation de richesses dans cette région qui est particulièrement pauvre. Logiquement, convenez avec moi que nous étions en droit d’espérer une franche collaboration des habitants, à défaut de sympathie.
Voyons, professeur, je ne voudrais pas vous froisser, mais j’ai l'impression que vous exagérez un peu... Nous avons tous constaté que la plupart des ouvriers qui travaillent sur le site sont loin de paraître mécontents de leur sort ! répliqua Al-Saïf qui, en tant que représentant officieux du roi d’Arabie se sentait en quelque sorte responsable des relations entre les deux parties concernées.
Effectivement, ils ont consenti à travailler sur le site mais, croyez-moi sur parole, vous ne pouvez pas savoir les trésors de patience et de persuasion qu’il nous a fallu déployer pour les convaincre d’y participer... Enfin, ceci n’est pas l’essentiel et nous nous éloignons du sujet. Quand je vous parlais du mauvais sort qui s’est abattu sur le chantier, je ne faisais que constater un fait qui, à nos yeux, mériterait quelques explications.
“Liam, veux-tu citer à nos amis quelques-uns des désagréments que nous avons dû supporter ?”
L’Irlandais essaya de se redresser du mieux qu’il le put. Sa morphologie avait du mal à s’adapter à cette position assise- couchée-vautrée sur des coussins qu’affectionnaient les Saoudiens.
L’épiderme de Liam Tara avait pratiquement passé par toutes les couleurs du spectre. Sa blancheur naturelle typique des châtains-roux, légèrement tachetée de son, avait connu au fil des jours des transformations sans nombre. Le soleil implacable qui régnait sur le plateau de Mastabah exigeant son tribut, les parties de son corps exposées aux rayons s’étaient couvertes très vite de cloques gorgées de liquide.
La fièvre l’avait terrassé au bout du huitième jour et le maintint cloué sur son lit de camp pendant plus de soixante- douze heures. Il fallut toute la science du docteur Coward, le médecin de l’expédition, pour venir à bout de ses plaies et le remettre d’aplomb. Trois mois plus tard, Liam avait à peine réussi à se parer d’un timide haie.
Psychologiquement, il avait mûri aussi. Son caractère se forgeait, et il éprouvait à présent le plus grand respect pour cette sorte de résignation désabusée, voisine d’une certaine forme de sagesse, propre à ses collègues saoudiens, à la culture plusieurs fois milléna

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