Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.
Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.
Il pouvait “sentir” lui aussi cette boule dont le bleu devenait diaphane au fil des secondes, presque limpide. Yoran savait que les moments qui allaient venir seraient d'une émotion intense. Les membres engourdis, il plongea son esprit dans une paix totale.
Imagine que tu te trouves à l'entrée d'un tunnel. Ce tunnel est le début du chemin qui conduit à ton passé le plus ancien. Je vais compter de 5 jusqu'à 1. Suis-moi très attentivement. 5 ! Rentre dans ce tunnel. Tu y es ? Bien. Laisse-toi donc porter par le flot qui pousse dans la direction opposée. Le courant n’est pas très fort, et tu baignes dans une atmosphère accueillante et chaude. Sens-tu comment la vitesse du flot s'accélère ?
“4 ! Tu suis le courant, et tes perceptions s'exacerbent. Tu te sens en phase avec la lumière...”
Le corps d’Irbit, détendu, semblait flotter au-dessus du divan. Il se maintenait dans une léthargie profonde. Yoran
poursuivit :
3 ! Vois-tu la lumière blanche qui se précise au bout du tunnel ? Tu t'approches de plus en plus vite.
2 ! Maintenant, tu peux presque la toucher du bout des doigts, tu y es...
1 ! Tu es enfin sortie. La lumière t'enveloppe et son contact est rassurant, familier. Tu as l’impression de te trouver dans un endroit que tu connais déjà. Seulement tu ne sais pas exactement où, ni quand.
Un sourire commençait à se dessiner aux coins de la bouche de la jeune fille. Son corps était endormi, mais son subconscient enregistrait un sentiment de joie et de paix profonde.
Comment es-tu chaussée, Irbit ?
La réponse de la jeune fille arriva si faiblement qu'il lui aurait été impossible de la percevoir sans l'aide du petit micro qu'elle portait autour de la gorge.
Je suis pieds-nus, grand père, mais je n'ai pas froid.
Promène tes mains sur ton torse et dis-moi : s'agit-il d'un buste d’homme ou celui d'une femme ?
Comme Yoran le lui avait ordonné, Irbit bougea ses membres mentalement et palpa en divers endroits sa poitrine ainsi que son ventre.
Je ne sais pas... Mon corps est menu et lisse. Doux aussi.
Est-il musclé, robuste ?
Non. Je ne suis qu'une petite fille de quatorze mois.
Deux fossettes étaient apparues dans les joues de la jeune
fille. Son visage avait pris une moue enfantine et sa voix était celle d’un bébé, mais un bébé qui s’exprimait dans un langage parfaitement compréhensible.
Yoran savait qu'en remontant le temps jusqu’à sa prime enfance, Irbit percevrait tous les détails avec une acuité grandissante, et ce malgré le risque d'interférences entre sa mémoire consciente et sa mémoire latente. Les visualisations devraient se faire de plus en plus précises.
Décris-moi tes cheveux. Sont-ils longs ou courts ?
Ils sont courts mais soyeux. J'ai la tête ourlée de petites boucles brunes. J’aime bien enrouler mes cheveux autour de mon doigt. J’aime aussi beaucoup mordiller mon pied. Cela me fait du bien parce mes gencives me brûlent.
Où es-tu ? A l’intérieur d’une maison ou à l'air libre ?
Je suis dans une pièce très sombre, mais la température est douce. Yaya a tiré les rideaux tout à l’heure. Elle ne comprend pas pourquoi tu lui as dit de le faire, parce qu'il fait très beau dehors.
A quoi ressemble l'endroit ? Essaye de me le décrire.
Nous sommes dans une pièce rectangulaire. Les murs ont été blanchis, et il y a des tapis suspendus tout autour. Leur dessin est compliqué, mais les couleurs sont chaudes. Ils sont vieux, très très vieux. La bougie que tu as allumée sur le guéridon sent très fort la cire d'abeille.
Es-tu seule, ou il y a-t-il quelqu'un avec toi ?
Tu es près de moi. Papa aussi. Maman me manque, et je suis un peu triste. J’ai besoin de sa chaleur, de sentir ses bras se fermer autour de mon corps. J'aime le contact de ses lèvres contre ma joue quand j'ai peur et que je tremble.
Ton père et moi, sommes-nous détendus ou préoccupés, à ton avis ?
Papa est préoccupé, mais toi. tu es très calme. Cela me fait du bien. Tu me rassures.
Tu viens de retrouver un moment très précis de ton existence. Tu n’es qu'un bébé, mais tu es capable de t’apercevoir que tu vis un jour qui n’est pas ordinaire. Malgré ton jeune âge, tu sais que tu est en train de connaître un moment d’exception, aussi hors du commun que celui d’aujourd'hui, comme s’il existait un étroit rapport entre les deux. Et tu commences à deviner lequel, n’est-ce pas ?
Oui, grand-père. Nous le savons tous les deux.
Maintenant tu vas te concentrer profondément sur cet instant que nous vivons ensemble. Détends-toi. Imprègne-toi bien des sensations que tu perçois. Ne crains rien, je suis près de toi, et la lumière nous accompagne.
Yoran attendit quelques minutes pour donner aux dernières barrières du mental de sa petite fille le temps de s’ouvrir. Une fois cet obstacle franchi, il ferait émerger enfin l'événement qui s’était produit à ce moment précis de son existence.
Te souviens-tu des mots que je suis en train de te dire, Irbit ? Peux-tu me les répéter un par un. sans faire d’erreur ? Concentre-toi bien, Irbit. Chaque lettre a de l’importance.
Le joli front d’Irbit se plissa, et sa bouche s’ouvrit avec une expression joyeuse. Elle répondit d'une tirade :
Je le sais, grand-père. Tu viens de prononcer les paroles suivantes : “Ma chère enfant, tu es plus précieuse que tout parce que tu seras la seule à te souvenir. Voici l’instant venu de préparer ton subconscient pour le jour où ton père te délivrera le Message.
Malgré son calme, Yoran sentit monter comme un courant électrique le long de son épine dorsale. Il inspira profondément et poursuivit d'une voix quelque peu tremblotante :
Très bien, ma chérie. Maintenant tu sais que, des années plus tard, ton père va t'entraîner dans un sommeil aussi profond que celui que tu es en train de vivre. Et il le fera le jour de tes dix- huit ans. Laisse-toi conduire le long de ton enfance et de ton adolescence. Remonte les années de ta jeunesse jusqu'au jour le plus important de ta vie.
Il fait beau, grand-père. Papa me tient la main, mais il est
triste.
Dis-moi, Irbit, comment te sens-tu ?
Je suis entourée de lumière apaisante et j’ai confiance. Papa me parle. Il a beaucoup travaillé pour terminer les travaux que tu avais commencé, mais il est satisfait. Tu ne t'étais pas trompé. Maintenant que je suis grande, il va me délivrer le Message
Répète-moi donc ce Message, Irbit. S'il te plaît.
Je sens que papa est troublé. Sa voix a changé. Il a peur pour moi. Très peur, car il craint pour ma vie. Il vient de poser la main sur mon épaule, et ensuite il m’a dit : “Retiens toujours, Irbit, la formule de mon Message : SI L'ON ME LAISSAIT CHOISIR LIBREMENT - VOLONTIERS JE CHOISIRAIS UNE PETITE PLACE - AU COEUR DU PARADIS - MIEUX ENCORE - DEVANT SA PORTE - ’’ C'est tout ce qu'il m'a dit, grand-père. Mais, pourquoi tu pleures ? Je n’ai pas été sage ?
Oui, ma fille. Tu as été très sage. Et je ne pleure pas. Ce n’est qu’une larme...
Quand tu voudras, Youssouf. Les charges sont prêtes. Nous réservons à ce traître de Yoran une surprise qu’il n’oubliera pas de si tôt !
Youssouf regarda son collaborateur avec une expression qui se voulait neutre, mais c’était au prix d'un réel effort pour cacher son mépris. Ali, qui lui avait été imposé par l'Ayatollah, l'indisposait par sa suffisance et par sa morgue. Comment pouvait- il croire qu'on pouvait s’attaquer à cheik Yoran, dans son repaire, sans difficulté majeure ? La réputation que le Saoudien s’était forgée reposait sur des faits avérés.
La première règle que Youssouf s'était imposée, vieille comme l’art de la guerre, consistait à ne jamais sous-estimer un adversaire. “La connaissance précède la victoire, l’ignorance la défaite”. Et ce qu'il avait appris a
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