Sunday, February 28, 2016

extraction de données dans excel - 9

Nous pouvons extraire des données dans Excel à partir de tout site Web ou document. Ce processus est connu comme ""la capture de données"". Alors, comment fonctionne ce processus?
Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.

Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.

Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.


éprouver. Obligée de se métamorphoser continuellement, de vivre plusieurs vies dont aucune n’était la sienne, elle passa d'un trait de l’enfance à l’adolescence, sans domicile fixe, sans amis et sans patrie. Obligée de se taire et d'obéir, elle s'abstenait de poser des questions qui ne recevraient jamais réponse. Dans cette course sans but apparent, Irbit apprit à parler couramment le français, l’anglais et l’espagnol, sans compter sa langue maternelle, l'arabe.
Elle ne connaissait pas la cause véritable de la mort de sa mère. Son père refusait toujours d’aborder ce sujet, et ses silences la plongeaient dans un tel désarroi qu'Irbit préférait éviter cette incertitude et s'inventait des histoires pour justifier cette disparition. Irbit n'oublia pas. Elle se résigna simplement.
A mesure qu'elle grandissait, les voyages de son père se firent de plus en plus fréquents. 11 s’absentait parfois durant des semaines et revenait invariablement très fatigué et le visage soucieux. Il ne lui parlait jamais de ces occupations qui l'emportaient au loin. Elles restèrent toujours aussi mystérieuses que les raisons de leurs déplacements constants.
Et puis un soir après le lycée, son père la fit venir auprès de lui. Ils s’installèrent dans deux fauteuils en rotin face à la véranda. Ils habitaient à cette époque dans les environs de Paris. Irbit venait d’atteindre sa dix-huitième année. Ils louaient un hôtel particulier doté d'un petit jardin encombré d'arbustes et de broussailles poussant à l’état sauvage. En ce début du mois d’avril, le printemps avait du mal à percer la brume humide de l'hiver. De fines gouttes d’eau se formaient sur les rameaux bourgeonnant des plantes et coulaient ensuite une à une sur le sol recouvert d’humus.
Yoran Al-Jazaïr “le jeune”, le père d’Irbit, attendit quelques instants avant de commencer à parler. Il regardait sa fille avec une acuité nouvelle, surpris de constater le sérieux de son expression et l’inquiétude qui se lisait dans ses traits. Son corps aux formes épanouies était devenu celui d'une femme.
Il va falloir que tu sois très courageuse, Irbit, lui dit son père en se caressant le menton, geste familier qu’elle connaissait bien. C’était une marque d’hésitation et de nervosité.
Irbit leva les yeux vers son père, et ce qu’elle y vit lui fit détourner le regard. Dans un certain sens, elle aurait préféré ne rien savoir, préserver cette ignorance douillette où elle avait pris l'habitude de se réfugier.
- Pourquoi me dis-tu ça, papa ?
Yoran sortit de sa poche son porte-clefs en argent et le fit tourner entre ses doigts de plus en plus vite. Lui aussi, il aurait souhaité pouvoir se taire et épargner à sa fille tout le mal qu’il allait lui faire.
Je suis obligé de partir, Irbit. Je m’en vais après-demain. Et je pars pour longtemps...
Pour combien de temps, papa ? demanda-t-elle avec la même inquiétude qu’elle éprouvait avant chacun de ses départs.
Je ne le sais pas, ma belle. Cela ne dépend pas de moi. Je crains que cette séparation ne soit beaucoup plus longue que les précédentes... Il faut que tu comprennes, Irbit. Si je reste encore avec toi, je mets ta vie en danger ! Et cela je ne peux pas le permettre. Ta vie nous est trop précieuse !
Trop précieuse pour qui, papa, si tu t’en vas ? répondit sa fille avec un reproche évident dans la voix, troublée par l’émotion. Pourquoi m’abandonnes-tu ?
Je ne t’abandonne pas, Irbit, et je ne veux pas que tu penses un seul instant une chose pareille ! affirma-t-il. Je suis obligé de m’éloigner de toi pour t’écarter du danger qui plane au
dessus de ma tête, tu comprends ?
Je ne comprends rien du tout, papa ! répliqua Irbit en élevant la voix. Qu'est-ce que tu veux que je comprenne ? Tu dis que tu vas t’en aller, que tu dois disparaître pour ne pas mettre ma vie en péril... Si je suis en danger aussi, pourquoi me laisses-tu seule ?
Son père ne répondit pas tout de suite. Bien sûr, il s'attendait à la réaction de sa fille, mais il était bouleversé par l’intensité de ses sentiments. Il aurait voulu lui dire combien cette séparation le meurtrissait dans ce qu'il avait de plus précieux sur terre, c'est à dire Irbit, son unique enfant, le charmant portrait de sa femme trop tôt perdue. Mais, malgré son amour paternel, il était obligé de lui mentir ou de se taire.
Irbit n’avait jamais été une enfant comme les autres. Son destin était tracé, et son père venait à peine de lui transmettre le Message. Yoran devait rester sourd au cri de sa chair et quitter Irbit pour de longs mois. Peut-être pour toujours. Tel était l’intérêt général, et cette seule idée le faisait frémir. En partant, il avait une chance d’éloigner quelque temps de sa fille ceux qui marchaient déjà sur leurs traces. Ainsi l’avait voulu Cheik Yoran, son père, qui régentait leurs vies depuis son repaire perdu au plus profond du désert.
Yoran sourit à sa fille, prit l'une de ses mains entre les siennes, et ajouta :
Kemal et Yaya s'occuperont de toi pendant mon absence. Tu n'as rien à craindre, Irbit. Ma présence à tes côtés est un véritable appel au meurtre pour ceux qui nous traquent depuis tant d’années. Ils ne savent pas encore que tu es devenue la porteuse du Message, mais ils l'apprendront tôt ou tard. En attendant, il vaut mieux que je m'en aille. Tu dois me faire confiance ! Crois-moi, poursuivit-il, en constatant l’air peu convaincu de sa fille. Seule ta mère, qui repose au Paradis, sait à quel point il m’est difficile de te quitter, de te confier à quelqu'un d'autre et de savoir que tu n’es plus près de moi...
“Je t'aime beaucoup...” ajouta Yoran en la fixant droit dans les yeux pour retenir à jamais dans sa rétine le visage triste mais parfait de sa fille. Car il se doutait que ce voyage n'aurait peut-être
pas de retour.
Irbit finit par comprendre que son père ne voulait, ou ne pouvait pas lui en dire davantage. Comme d’habitude, elle devait s’inventer une explication à partir de bribes. Le monde des hommes l’avait définitivement exclue. Une fois de plus, elle se plia à cette logique, à ses yeux incompréhensible.
Est-ce qu’il existe un moyen de te joindre si jamais... réussit à dire Irbit avec des mots qui avaient du mal à sortir de sa gorge nouée.
Beaucoup plus ému qu'il ne voulait le laisser paraître, Yoran quitta son fauteuil, se tourna vers la fenêtre face au jardin, puis répondit :
Kemal sait ce qu’il convient de faire en cas de besoin, ne t'inquiète pas. Il est vrai que je pars, Irbit, mais je ne te quitterai jamais, jamais !
“Je ne te quitterai jamais, je ne te quitterai jamais...” L’écho de ces paroles obligea Irbit à reprendre conscience. Elle ouvrit les yeux, et les cahots de l’autocar, les cris des enfants qui jouaient dans le couloir encombré de caisses en carton et de ballots de toutes sortes, et l’odeur acide des corps mal lavés l'obligèrent à revenir à la réalité.
A présent, elle avait dix-huit ans. Dans peu de temps elle aurait retrouvé son père. Seul ce fait comptait. Et cette idée lui redonna un peu de courage.
Il lui tardait de se blottir dans ses bras, de se sentir à nouveau protégée, d’éprouver l’agréable contact de ses doigts fins caressant son visage et d'entendre sa voix qui la rassurait dans ses moments d’angoisse. Plus que jamais, Irbit, la femme-enfant, mesura à quel point elle se sentait vulnérable.
Le voyage commencé à Paris une semaine plus tôt avait mis à rude épreuve les forces de sa vieille “ama". Elle se tenait toute ratatinée dans le fauteuil de l’autocar, les yeux fermés et le visage hermétique. Admirant son courage, Irbit posa sur sa protectrice un regard chargé de tendresse.
L’autocar était plein à craquer d'une humanité misérable. Ils venaient d

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