Sunday, February 28, 2016

extraction de données dans excel - 8

Nous pouvons extraire des données dans Excel à partir de tout site Web ou document. Ce processus est connu comme ""la capture de données"". Alors, comment fonctionne ce processus?
Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.

Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.

Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.

ervint Akim, interrompu aussitôt par un professeur Keifer exultant, emporté par son tempérament fougueux.
Que l’emplacement du palais d'Ahmosé, si palais il y a eu, devait se trouver exactement à  cet endroit-là  ou dans le terrain qui l'entoure !
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La lampe à  pétrole dispensait une lumière vacillante qui créait un jeu fantasque de clair-obscur réfléchi par la surface miroitante du bloc de marbre. Autour de lui, Akim Al-Udaysat, le professeur Keifer et Liam Tara devisaient depuis une vingtaine de minutes à  propos des étapes successives de l'expédition, ainsi que des possibilités, réelles ou hypothétiques, de mettre à  jour dans l'immédiat un trésor d'une valeur exclusivement archéologique, ou d'un trésor tout court.
Plus que jamais, le fantôme d’Ahmosé planait sur le plateau de Mastabah l'ancienne. Réduite à  une demi-sphère amputée de sa moitié orientale, la lune émergea alors au nord de la plaine stérile. Teintée d'un jaune opaque irisé par endroits de rouge sang, elle étendit sur le sable et la rocaille un manteau inquiétant de lumière maladive.
Keifer caressait la surface terne et par endroits encore polie de la pierre d'une main sensuelle de propriétaire. Il aurait voulu lui arracher les secrets jalousement gardés dans l’insondable entrelacement de ses atomes. Mais le bloc de pierre, indifférent dans sa splendeur oubliée puis redécouverte, se contenta de réverbérer alternativement le ton jaunâtre de la lampe ou la lumière écarlate de la demi-lune.
Un pan de la muraille enfin libérée de sa gangue de sable se profila un instant au nord de la colline. Les phares d'une des voitures de patrouille mises en place par l’armée saoudienne éclairaient l'extérieur du périmètre délimité par des piquets ceinturés de fil de fer. Le général Al-Saïf avait fait plus et plus vite que tenir sa simple parole.
Dis-moi, Akim, demanda Keifer à  son ami égyptien. J’ai remarqué au cours du repas que notre silencieux visiteur venu du fond des sables avait intrigué mon jeune poulain. Et moi aussi, d’ailleurs. Qui est exactement ce Cheik Yoran ?
Son nom complet est Yoran Al-Jazaïr , répondit l’archéologue égyptien, et je comprends tout à  fait que son comportement ait pu vous surprendre. Quand je l’ai connu il y a de ça quelques années je me suis posé les mêmes questions que vous.
"Il semblerait que Yoran Al-Jazaïr soit originaire d'une famille venue en Arabie Saoudite au XVIème siècle, à  l’époque de l'expansion de l'Empire ottoman. Ses ancêtres, nommés par le sultan gouverneurs provinciaux, se sont transmis cette fonction jusqu'à  la naissance officielle du pays en 1932. Le pouvoir central est faible en Arabie Saoudite, qui demeure avant tout un assemblage de tribus. Les autorités locales, comme celle de Yoran, sont reconnues par le roi. La sienne, en particulier, est incontestable.
Pour les habitants de cette province, poursuivit Akim dont les yeux apparaissaient et disparaissaient selon les caprices de la lampe, Cheik Yoran est un symbole de probité et de noblesse, une sorte de rêveur mystique ou de penseur, mais qui défend quand il le faut les intérêts de ses sujets avec l’âpreté d’un marchand de chameaux.”
- Cependant, nous n’avons guère eu l’occasion de l’entendre se prononcer sur quoi que ce soit aujourd’hui... intervint à  son tour Liam.
C’est vrai, il ne s’est pas manifesté pendant le repas, mais je le connais de longue date. S'il s'est comporté de la sorte, il devait avoir d'impérieuses raisons. Yoran n'agit ni ne s’exprime jamais à  la légère. D’ailleurs, l’essentiel était déjà  fait... répondit Akim volontairement énigmatique.
Maintenant tu es obligé de continuer jusqu'au bout, Akim, dit Keifer, le fixant par-dessus le bloc de marbre. Qu'a-t-il pu faire jusqu’à  présent pour justifier son silence ?
Mais d’où crois-tu donc que sont venus tous vos ennuis? Les sabotages, la disparition de votre matériel, les ouvriers qui s'en vont sans vous fournir la moindre explication et qui reviennent trois jours plus tard comme si de rien n’était... Ça ne peut venir que de lui ! D’ailleurs, le général Al-Saïf le savait très bien. Je ne pense pas que tu l’aies remarqué, mais quand il t’a promis qu’il veillerait à  ce que cela cesse, il a lancé un regard assez explicite à  notre ami taciturne !
Et pour quelle raison se comporterait-il ainsi, Akim ? Je ne vois pas en quoi notre expédition pourrait gêner ses desseins... Nous n’avons causé de tort à  personne, que je sache ! s’exclama Keifer avec une pointe de colère.
Comme tu peux l'imaginer, Cari, Cheik Yoran s’est bien gardé de me prévenir de ses intentions, mais, ici, sur ce plateau, nous nous trouvons au coeur même de son territoire. Rien ne peut arriver sans qu'il en soit averti ou sans compter avec son assentiment personnel. Mets-toi bien dans le crâne que les deux cents ouvriers qui travaillent pour toi sur le site n'obéissent qu’à  ses seuls ordres ! Il vous tolère, c’est vrai, mais vous êtes loin d’avoir été admis ou encouragés de quelque manière que ce soit.
Keifer resta pensif un moment puis se tourna vers son disciple irlandais et lui dit :
- Tu sais, Liam... Je crois qu'une visite de courtoisie au très énigmatique maître de ces lieux s’impose !
Route le Caire - Suez, le 3 Septembre
L’autocar traversait une plaine interminable où seuls quelques buissons d’épineux s’accrochaient à  la terre appauvrie. Irbit étira ses membres pour soulager ses articulations malmenées et lança un regard distrait par la vitre poussiéreuse du véhicule. La glace lui renvoya le reflet de sa tête aux cheveux défaits. La fatigue aidant, elle se laissa aller à  revivre ses souvenirs.
Emergeant du bonheur relatif qu'elle avait connu auprès de sa Yaya jusqu’au jour de ses dix-huit ans, Irbit réagissait à  présent comme un animal pris au piège. Considérée comme adulte en Occident, Irbit ne se sentait pas prête.
Avec le recul, Irbit constatait à  présent qu’elle avait mené un combat stérile pour rompre un lien qui l’attachait à  celui qui, depuis le fin fond de sa tanière à  plusieurs milliers de kilomètres de là , tirait les ficelles de sa vie comme celles d’une marionnette.
Et sa destinée l’avait rattrapée inexorablement. Vaincue, Irbit se soumit enfin, résignée à  vivre par procuration l’existence tracée par celui qui était le maître de son avenir.
La mère d’Irbit était morte quand elle avait trois ans. Elle essayait souvent de se rappeler un trait quelconque de sa physionomie. Certaines personnes qu’elle avait rencontrées, et qui avaient vécu un déchirement similaire, parvenaient à  se souvenir d'un sourire, d’une caresse, d’un geste tendre ou des premières notes d’une chanson murmurée au creux de l'oreille les soirs d'insomnie. Malgré de nombreuses tentatives, Irbit n’arrivait à  se rappeler que d’une image fugace de cette complicité à  jamais perdue: celle d'une longue et soyeuse chevelure noire, auréolée de reflets roux.
Leur errance avait commencé dès le lendemain de l'enterrement de sa mère. Cette sorte de fuite se poursuivit pendant huit ans, les forçant à  changer de ville, de pays ou de continent d’une manière apparemment capricieuse. Celui qui dirigeait leurs vies depuis un endroit ignoré d'Irbit semblait compliquer à  dessein leur itinéraire au delà  de toute logique.
Avec son père, Yaya sa nourrice et Kemal, leur fidèle serviteur-garde du corps, ils vécurent dans un premier temps en Australie, puis aux Etats- Unis, à  Rabat. Helsinki. Lisbonne, à  Cordoue, et dans beaucoup d'autres villes dont Irbit ne conservait aucun souvenir.
Elle apprit à  mentir dès son plus jeune âge, à  changer de nom et d'apparence selon les endroits où ils séjournaient. Elle apprit aussi à  feindre une insouciance qu'elle était loin dâ

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