Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.
Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.
une tape amicale sur l’épaule de son second et descendit l'échelle conduisant au quartier des officiers. En arrivant à l'espace confiné qui servait de salon et de salle à manger aux officiers du navire, une agréable odeur de Darjeeling12 chatouilla ses narines. Le samovar en argent qui trônait sur la console des cartes fonctionnait sans interruption.
11 se servit généreusement dans un verre cerclé de métal et se laissa tomber sur la banquette latérale du carré. D'instinct, son regard se posa sur la paroi opposée. Arkady se surprit à regretter l'absence d'un hublot ou d'une quelconque ouverture sur l’extérieur. A terre, il aimait passer des heures l'oeil rivé vers le ciel, le regard perdu dans les nuages qui se déplaçaient sous la voûte de l'infini. Une photographie du Severodvinsk, prise à sa sortie des chantiers de Sudomekh. constituait à présent son unique horizon.
Désabusé, Arkady Voronej but une gorgée de son thé brûlant et claqua la langue avec une moue de douleur. La chaleur de l'infusion venait de réveiller les lancements de sa molaire carié.
Washington D.C. Le même jour
Assis dans un fauteuil Louis XVI aussi faux qu'une promesse de Judas, Andy Costello promena son regard sur le bureau du conseiller Mac Fair. Il constata tout de suite que cet entremetteur incontournable avait pris du galon depuis leur dernière rencontre à la fin de la crise du Golfe.12 Le nouveau bureau du conseiller était assez spacieux et bénéficiait d'une double fenêtre ouvrant sur la pelouse fraîchement tondue du Capitole.
La pièce sentait la cire et la colle fraîche. Elle sentait aussi
l’opulence ostentatoire du nouveau riche, celle de quelqu’un qui vient d’être promu à d’importantes responsabilités et qui a du mal à digérer les effets d’une ascension trop rapide.
Andy Costello n’aimait pas le conseiller Mac Fair, et cette aversion était réciproque. D’ailleurs, Costello n’aimait pas les politiciens en général, surtout lorsqu'il s’agissait d’arrivistes. Mais les renseignements qu’il était venu transmettre étaient beaucoup trop importants pour qu'il s'en tienne à ce genre de considérations. Il était obligé de suivre la voie hiérarchique. Et celle-ci passait inexorablement par le bureau du conseiller Mac Fair.
Un secrétaire ouvrit la porte et le conseiller Mac Fair traversa en deux pas rapides l’espace qui le séparait du portemanteau situé à l’autre bout de la pièce. Il se débarrassa d'une écharpe au ton pastel et passa à côté de Costello sans lui dire un mot. Il s’assit sur son fauteuil et caressa le cuir fauve qui recouvrait son bureau d’une main gourmande de propriétaire.
Bonjour, Costello. Cela faisait un moment qu’on ne s’était pas vu, n’est-ce pas ? dit-il d'un ton qui n’exprimait pas le moindre regret.
C’est exact, Monsieur le Conseiller. Depuis la crise du Golfe, pour être plus précis.
Comme le temps passe ! Nous n'avons guère rajeunis entretemps !
Vous avez raison, Monsieur. J’ai perdu pas mal de cheveux et j’ai gagné une ou deux dioptries à l’oeil gauche. A part cette infirmité, on m’a trouvé encore bon pour le service.
Pourtant, j’avais cru comprendre que vous aviez décidé de vous reconvertir. On murmurait dans les couloirs que Costello, le grand penseur de la C.I.A., avait l’intention de quitter la boîte...
Je suis parti pendant six mois, effectivement, mais les journées s’étiraient à l’infini. J’ai repris le collier pour quelques années encore. Après, on verra.
Costello s'abstint de lui dire qu’il avait failli ne plus revenir à la “maison”. Après la crise du Golfe, il s’était réfugié dans le cottage campagnard hérité de ses parents aux bords de la Chesapeake. Pour oublier. Parce qu’il n’avait pas eu le courage de crier haut et fort cette vérité que les officiels tenaient par dessus tout à cacher au monde. Sa propre couardise le dégoûtait, mais il s’était résigné à vivre avec. Ses années d'analyste au sein de la C.l.A. lui avaient apporté un sens critique et une acuité peu communes.
Andy était de petite taille. Il donnait l’impression d'être tassé sur lui-même et souffrait d'un léger embonpoint. Il avait été à deux doigts de se marier, mais s’était ravisé au dernier moment. Peut-être un jour. Plus tard.
Alors, Costello, quelles sont les mauvaises nouvelles que vous colportez aujourd’hui ?
Mac Fair voulait expédier cet entretien. Il ne voyait aucune raison d’échanger les mondanités d’usage avec celui qu'il prenait pour un organisateur des basses oeuvres, même s’il se devait de ménager quelqu’un de la réputation de Costello.
Mes nouvelles ne sont pas encore mauvaises, Monsieur le Conseiller, mais elles pourraient très vite le devenir.
Ah ! Je vois que vous n’avez rien perdu de votre pessimisme, Costello. De grâce, cher ami ! Je suis convié à un excellent déjeuner, que je ne voudrais gâcher pour rien au monde !
Andy détailla sans se gêner le complet gris anthracite qui mettait en valeur la silhouette sportive de son interlocuteur. Personnellement, il ne prêtait aucune attention à son apparence. Ses costumes démodés aux coudes élimés le tassaient davantage, mais Costello n’en avait cure. Avec un soupçon de revanche dans la voix, il se décida à donner au conseiller une petite leçon d’humilité.
Si vous le permettez, je vais vous résumer l'essentiel. Ce sera très court, vous verrez : nous avons quelques grains de sable du désert saoudien qui risquent de faire coincer la machine. Demain, après-demain, je ne sais pas exactement. A mon avis, c’est pour bientôt.
L’Arabie Saoudite ? Certes, le fruit est mûr, même trop mûr, mais nous le bichonnons avec tant de soin...
Peut-être, Monsieur le Conseiller. Je ne conteste pas le fait que le gouvernement légal du pays soit solidaire des intérêts américains. Cela n'empêchera pas que si nous n’intervenons pas avec célérité, l’Arabie Saoudite risque fort de nous éclater à la
figure !
Mac Fair se rendit compte que ce fouineur de la CIA avait mis la main une nouvelle fois sur quelque chose d'essentiel, et il avait une sainte horreur de ça. L’affaire se présentait de la même façon que celle du Golfe Persique, c’est à dire mal. Ce rond-de- cuir de Costello, avec ses “longues oreilles” du côté du Mossad, se trompait rarement. Mac Fair se radoucit, décidé à composer avec son interlocuteur juste le temps de comprendre.
Qu’avez-vous appris exactement, Costello ? demanda-t- il d’un ton glacial mais poli.
Des représentants des services secrets d’un certain nombre de pays arabes, et non des moindres, sont arrivés ces jours- ci à Riyad, Jeddah et Medine. C’est-à-dire dans les principales villes de l’Arabie, sans compter La Mecque.
“Le fait en soi n’est pas nouveau, poursuivit Costello après une courte pause pour mesurer l’effet de ses paroles. A vrai dire, ce qui m’inquiète réellement est la qualité, et le nombre, des personnalités qui se sont déplacées. Nous avons déjà connu par le passé une concentration similaire. C’était en 1973, à Damas. Et nous regrettons encore aujourd’hui de ne pas avoir accordé à ce fait l'attention qu’il méritait.”
Mac Fair fronça légèrement les sourcils. La CIA n’avait guère l’habitude d’avouer ses fautes, même en privé ou en comité restreint, et surtout pas devant le conseiller spécial du Président des Etats-Unis.
Et pourquoi le regrettez-vous encore ?
Parce qu’en 1973, la rencontre entre les responsables d'une demi-douzaine de pays arabes du Proche et Moyen-Orient eut lieu quinze jours à peine avant le déclenchement de la guerre du Kippour. Et à la CIA, nous avons appris à nous méfier des coïncidences comme de la peste !
Le visage du Conseiller avait changé d’expression, et il sentit un goût de fiel lui r
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