Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.
Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.
er dans ces conditions lui parut intolérable. Après son refus, on la ramena à la voiture et l’un de ses kidnappeurs la bâillonna avec un chiffon au goût de poussière. Les pieds à nouveau ficelés, elle fut jetée dans une malle ou dans une caisse qui sentait le poisson et on l’enferma dans le coffre de la voiture.
A partir de là, les bruits lui parvenaient amortis par une double cloison, l'air manquait et la chaleur avait redoublé. Elle avait du mal à respirer et s’étouffait parfois.
Les heures s’écoulèrent alors avec une lenteur exaspérante. Ses lèvres étaient gercées, et elle n’arrivait pas à remuer sa langue desséchée. Irbit sommeillait par moments, mais elle finit par être incapable de distinguer le sommeil de l’état de veille.
A un moment donné, elle prit conscience que son dos et ses cuisses étaient mouillés. La première idée qui lui vint à l'esprit fut qu’elle nageait dans une mare. Irbit s’imagina que le précieux liquide soulageait enfin sa peau fatiguée. Cependant, la puanteur acide de l'urine l’obligea à revenir à la réalité. Pendant son sommeil, au milieu d'un cauchemar ou durant une absence, Irbit s’était oubliée... Et, comme jamais auparavant, le désespoir la gagna. Sa gorge émit un gémissement étouffé par le bâillon
Le voyage se poursuivit entrecoupé de haltes où parfois on l’extirpait de sa cache. On lui donna à manger une sorte de couscous composé de semoule et de raisins secs. De temps en temps elle pouvait boire à volonté. Ses ravisseurs, quels qu'ils soient, tenaient à ce qu'elle conserve des forces.
Comme les étapes et ses repas se succédaient sans régularité et que ses yeux étaient toujours bandés, Irbit perdit très vite toute notion du temps. Le jour et la nuit n’avaient plus aucun sens. Elle vivait dans l'attente d'un nouvel arrêt, soutenue par l’espoir qu'un jour ou l’autre quelqu'un volerait à son secours et la délivrerait..
Elle devait conserver sa lucidité coûte que coûte. Pour connaître ce moment. Et pour se venger.
H4 ^ ^
Après une traversée en bateau, le voyage prit fin un soir aux abords d'une grande ville. Quand Irbit fut extraite de sa cage, la température s’était rafraîchie et elle entendait au loin le bruit de fond caractéristique d'une cité importante.
On lui détacha une nouvelle fois les pieds et quelqu’un la guida à travers une cour au sol carrelé. Irbit grimpa tant bien que mal une série de marches et franchit le seuil d'une maison qui sentait le renfermé. Une main rude l’obligea à emprunter l'escalier qui menait à l'étage et la poussa sans ménagements à l’intérieur d’une pièce. La porte d'accès fut verrouillée dans son dos.
Irbit, se croyant seule, soupira enfin avec une sorte de soulagement. Des jours durant, son corps avait subi la fatigue et les cahots de la route. Son sang circulait librement à nouveau et ses extrémités fourmillaient, comme traversées par de minuscules aiguilles à l’effet vivifiant.
A ta place, j’en profiterais pour prendre un bain tout de suite ! dit dans son dos une voix virile.
Irbit sursauta, à nouveau tenaillée par la peur, mais la colère l’emporta enfin.
Je ne peux pas me laver avec les yeux bandés, vous devriez le comprendre !
Tu as raison. Je vais arranger ça. répondit la voix d'homme. Mais, attention ! Ne te retourne sous aucun prétexte. Tes mains resteront attachées devant toi. Il faudra faire avec...
Comme l'homme voyait qu'Irbit n’esquissait pas le moindre geste, il ajouta :
Ne t'en fais pas. Personne ne viendra te déranger pendant que tu te laves. Tu trouveras une serviette et un morceau de savon
dans la salle de bains sur une étagère, à droite en rentrant.
La lumière d’une ampoule nue qui pendait au plafond meurtrit ses yeux quand il lui enleva le bandeau. Elle fut obligée de les refermer avant d’entrouvrir doucement ses paupières. Quelques instans plus tard, elle pénétra d’un pas hésitant dans la salle de bains.
Et une odeur aigrelette, son odeur, chatouilla désagréablement ses narines.
* * *
Irbit passa la nuit avec le bandeau sur les yeux et le poignet gauche ligoté au montant de son lit. Auparavant, on lui avait apporté une cuisse de poulet accompagnée d’un morceau de pain et d'une orange sanguine. Comme sa tunique était déchirée et sale, elle avait gardé la serviette de bains enroulée autour du corps.
Le lendemain matin, on lui accorda juste le temps de prendre un petit déjeuner composé d’un verre de lait de brebis et d’une galette. Ses ravisseurs étaient pressés, et son interrogatoire commença tout de suite.
Deux hommes étaient rentrés dans la chambre. Irbit les entendit s’entretenir en arabe. L’un d’eux avait une voix de crécelle, tandis que celle du deuxième était posée, non exempte d'autorité. Leur conversation dura quelques minutes. Ensuite, celui qui donnait l’impression de diriger l'entretien finit par dire :
Bon. Tu peux y aller, Larbi. Fouille-la. Partout.
Le dénommé Larbi s’approcha du lit et marqua un arrêt avant de commencer sa fouille. Le drap moulait les formes d'Irbit comme si elle eût été nue. Emoustillé, Larbi laissa s’envoler son imagination et apprécia l'occasion qui lui tombait sous la main. Il avait à sa merci une jeune fille de toute beauté. Pour un habitué de prostituées fanées et malodorantes, l’aubaine était plus que rare : elle était unique.
Alors, tu te grouilles ?
Patience ! J’aime bien prendre mon temps.
Larbi fit glisser le drap avec une lenteur calculée jusqu’au ventre de la jeune fille et s’attarda un moment, l’oeil pétillant et la lèvre humide.
Son regard épousa la courbe des mollets, admira la petite fossette des genoux et remonta le long des cuisses à la peau ambrée. Son exploration s’arrêta à la hauteur de la serviette de bains.
Horrifiée, Irbit s’agita et serra les jambes de toutes ses
forces.
Mais elle est farouche, la garce ! ricana Larbi en empoignant la serviette à deux mains.
Il tira d'un coup sec et Irbit se trouva entièrement exposée au regard lubrique de son tortionnaire. Instinctivement, le bras droit de l’Elue, qui n’était pas attaché, tenta de cacher ses seins et sa main se posa sur son pubis pour protéger son intimité.
Elle est timide aussi, cette salope ! Ne crains rien, je ne te ferai aucun mal... Au moins pour l’instant, ajouta Larbi, perfide. Tu as entendu ce qui m’a dit Youssouf ? "Fouille-la” Tu l'as entendu, non ? Alors, ma colombe, Larbi va tout simplement te fouiller...
Un frisson de dégoût secoua Irbit de la tête aux pieds. Le contact de la main de son tortionnaire électrisait sa peau comme si une vipère était venue se frotter le long de sa jambe.
Sa réaction excita Larbi. On lui avait dit de chercher, et de trouver, le précieux Message. L’Elue devait le porter sur elle. Alors, il le trouverait. Une deuxième équipe avait suivi l’autocar de la ligne Le Caire-Suez et avait récupéré les bagages d’Irbit et de sa nurse. Ils avaient tout mis en pièces, décollé les étiquettes, déchiré les doublures et palpé chaque centimètre carré de tissu sans aucun résultat. Le message, si message il y avait, ne pouvait être caché que dans le corps de la jeune fille.
Larbi commença sa besogne par les pieds. Il écarta les orteils un à un, avec méthode, à la recherche d’une capsule ou d'un micro-film suffisamment petits pour pouvoir se glisser dans les interstices. N'ayant rien trouvé, il palpa les mollets depuis les chevilles jusqu’au creux des genoux sans aucune conviction. Juste pour le plaisir.
Quand la main de Larbi se posa sur une cuisse, Irbit éclata de dégoût autant que de rage. Elle plia les jambes et les remonta d’un coup pour repousser celui qui était en train de la souiller avec ses doigts sales. Son genou frappa violemment la mâchoire de Larbi, qui se mordit la langue jus
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