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Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
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fille arabe d’une beauté extraordinaire et cela ne lui convenait pas du tout. Il avait vingt-deux ans et toutes ses illusions. Son voeu le plus cher était de se battre contre l'ennemi de l’islam, pas de jouer les garde-chiourme.
Le bruit métallique attira son attention. Il releva la tête, essayant d’en découvrir l’origine, mais l’obscurité l’empêcha de distinguer autre chose que le jeu des ombres. Khadaré hésita un moment avant de se persuader que, en faisant un petit tour du côté de l'enceinte, il romprait la monotonie de sa veille.
Il avança sans se presser, nullement inquiet, à peine curieux, mais il enleva quand même la sécurité de son arme. Khadaré marcha d’abord jusqu’au mur. qu’il longea pendant quelques secondes, puis revint sur ses pas en traversant le jardin.
L’éclat de l’une des pièces de monnaie accrocha son regard. Etonné, il ralentit son pas et se dirigea vers le petit rocher près duquel il avait aperçu l'objet. Son chemin le menait presque à la verticale de l’arbre.
Khadaré se baissa pour ramasser la pièce, la prit entre ses doigts, et se releva en la tenant près des yeux pour déterminer sa valeur ou son origine.
Linnemann se tourna vers l’Irlandais, et le regard du chasseur croisa celui de son assistant. A cet instant-là, ils se
comprirent. Rassuré par la résolution de son jeune adjoint, il se coucha de tout son long sur la branche et balança légèrement son lasso en faisant attention à ne pas dépasser le niveau des dernières feuilles.
Malheureusement, le garde ne bronchait pas et demeurait obstinément près du rocher. La distance était trop importante pour que Linnemann puisse jeter son lasso avec succès par une nuit sans lune. Les secondes s'égrenaient comme des minutes et les minutes s'éternisaient.
Le garde finit par se décider à bouger. Il s’accroupit sur les talons et. plissant les yeux, se mit à inspecter avec application le terrain alentour, dans l'espoir de trouver la ou les soeurs jumelles de la pièce qu'il tenait à la main. Et le temps s’écoulait inexorablement.
Couché en équilibre précaire sur sa branche. Linnemann suivait avec attention chacun de ses mouvements. Il se mit à prier pour qu'une crampe soudaine ou un bruit de pas venant de la rue ne détourne son intérêt l'obligeant à se retourner. Et son voeu fut exaucé.
Le caillou aux arêtes vives frappa Khadaré au milieu du dos. Le garde sursauta et murmura un juron en se palpant la colonne vertébrale avec la main qui tenait la pièce. Sans plus penser à sa valeur relative, il la lâcha et se mit à tâtonner derrière lui à la recherche l'objet qui l'avait touché. Le bout de son index rencontra rapidement la pierre aiguisée. Khadaré se redressa après l’avoir ramassé et se tourna de côté, le fusil pointé vers le mur d'enceinte. Il était prêt à tirer.
Après avoir essayé vainement de percer l'obscurité, il fit un pas prudent en direction du figuier, puis un deuxième, les sens aux aguets.
L’Américain libéra la corde quelques secondes après. Elle sembla planer avant d’atteindre son objectif. En raison du faible chuintement du chanvre, ou peut-être à cause de l’intuition d'une menace cachée. Khadaré leva la tête juste au moment où le noeud arrivait à sa hauteur. Il esquissa un vague geste pour l'éviter, mais
la corde s’enroula inexorablement autour de son cou.
Simultanément, Liam sauta de l’arbre en serrant entre les mains l'autre extrémité du lasso. A l’instant où il toucha terre, le garde parut aspiré par le néant et s’éleva dans les airs avec la rigidité d’un automate, les pupilles dilatées et le doigt crispé sur la détente.
Son ascension se termina au niveau de la branche où l’attendait l’Américain. Linnemann. qui avait compris qu’un spasme nerveux pouvait provoquer le départ d'un coup de feu. tira sur la corde d’un coup sec et le corps du garde remonta jusqu’à disparaître entre les feuilles. Il lui arracha vivement le fusil et attacha le bout du filin contre le tronc du figuier.
Khadaré resta suspendu en l'air, la nuque brisée et les jambes battant le vide. Sa gorge émit un dernier râle et son bras gauche se raidit le long de la jambe. Il n'eut même pas le temps de réaliser que la mort était venue le cueillir.
Linnemann sauta à terre à son tour et gratifia Liam d'une bourrade pour l’encourager.
Viens, nous n'avons pas une seconde à perdre !
Liam obtempéra, encore hébété par l’apparente facilité avec laquelle il venait d’ôter une vie.
Un regard du côté de la villa leur apprit que le deuxième garde ne s'était aperçu de rien. Il rêvassait toujours à l’autre bout du jardin. Ils traversèrent le terrain à découvert à grandes enjambées, mais le bruit de leurs pas fut amorti par le sable. Ils gagnèrent sans encombre l’abri du mur latéral de la villa quelques secondes plus tard.
Ils étaient arrivés près d'une porte de service qui donnait probablement dans la cuisine ou dans l’une des pièces des parties communes. Linnemann empoigna son pistolet muni du silencieux, et Liam l'imita en essayant de donner à son geste une fermeté qu'il était loin d'éprouver.
L’Américain s’approcha de lui jusqu'à le toucher presque.
Maintenant, mon ami, nous allons voir si tu es capable ou pas de couvrir efficacement mes arrières !
La porte, qui n’était pas verrouillée, ouvrait sur une pièce toute en longueur. C’était plutôt une sorte de grand couloir garni de placards de chaque côté. La lumière était éteinte.
Ils fermèrent la porte derrière eux et Linnemann, les sens exacerbés, attendit une dizaine de secondes pour que leurs yeux s’habituent à l’obscurité. Ensuite, il se hâta vers la porte qui communiquait avec le reste de la maison.
Il l’ouvrit d’abord de quelques centimètres. Le silence était total. Il n'entendit que le bruit de sa propre respiration. Il s'engagea dans le couloir suivi par Liam, dont le coeur battait à une allure folle. A quatre ou cinq mètres de là, face au vestibule donnant sur l’entrée principale, un escalier montait à l’étage. Ensuite, le couloir se rétrécissait à nouveau pour aboutir à deux portes.
De son pistolet, Linnemann fit signe à Liam de l’attendre sur place et de surveiller l’escalier. Il tourna le loquet de la première porte et pénétra dans la pièce, l’arme pointée à l’horizontale.
La chambre était vide. Linnemann ne s’attarda pas sur les lieux et marcha jusqu’à la suivante. Quelqu’un remuait à l'intérieur, et un trait de lumière filtrait à travers les interstices de l’embrasure. Il s’arrêta un instant, affirma sa prise sur la crosse de son pistolet et se rua à l’intérieur pour bénéficier de l’effet de surprise.
L’éclat de la lampe placée dans un angle de la pièce éblouit Linnemann une fraction de seconde. Il eut juste le temps de se tourner vers la silhouette affalée sur un canapé. L’occupant de la chambre essaya de se relever et sa main s’envola vers le pistolet- mitrailleur posé sur une table basse. C’était un homme au physique enrobé et de petite taille. Sa boulimie de graisses lui coûta la vie.
Linnemann ne fit feu qu'à deux reprises. Sa première balle toucha son ennemi au niveau de l’oreille, et la deuxième pénétra à la basse du cou, perforant l’aorte avant de ressortir près de la glotte.
L'obèse retomba sur le canapé, les yeux déjà vitreux. Une
rivière écarlate sillonnait son abba blanche.
Des problèmes ? s’enquit Liam quand Linnemann retourna auprès de lui.
Juste un, mais il digère. Montons à présent. Sans compter le garde dehors, il nous reste à localiser les deux autres lascars.
Linnemann ne semblait pas éprouver un trouble quelconque quand il exécutait ses victimes, ni encore moins du remords ou l’amorce d’un simple regret. I! tuait par devoir, mécaniquement presque, et l
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