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Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.
Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.
même pas compte qu’il était déjà parti.
La machine à tuer venait de se mettre en route.
Le taxi s’arrêta à quelques mètres de la limousine bleu nuit. L'homme en brun régla sa course, enfila sa gabardine et gravit les marches conduisant à la gare de Lyon. La jeune fille qu’il suivait le précédait d’une trentaine de mètres. Bien évidemment, elle n’était pas seule.
Un colosse de plus de deux mètres et quelques cent trente kilos lui ouvrait le passage de sa démarche un peu pataude. Il écartait d'un mouvement de ses bras puissants toute personne qui s’approchait de sa protégée, dégageant un couloir où s’engouffraient la jeune fille et la vieille dame ratatinée qui lui tenait compagnie.
L’homme au complet brun les suivit, conservant par rapport à eux une distance raisonnable, se mêlant au flot de voyageurs pressés de quitter la capitale après une dure journée de travail. L'horloge du parvis indiquait dix-neuf heures vingt. Une pluie fine et drue tendait un rideau transparent dont les gouttes scintillaient sous le feu croisé des véhicules et des lampadaires.
En arrivant dans le hall, il s’ébroua comme un vieux chien solitaire, indifférent à l'humidité, et sa main serra la crosse du pistolet qu’il portait dans un étui sous le bras. Le contact familier de l'acier accentua sa détermination.
Le colosse et les deux femmes venaient de traverser l’étroit passage donnant sur les quais. La jeune fille se retourna l’espace d’un instant, comme si elle cherchait des yeux une présence ou un secours qui tardait à venir, puis elle baissa la tête d'un air déçu et s'agrippa fermement au bras de sa nurse.
L’homme en brun avait eu le temps d’apercevoir le côté gauche du visage de la jeune fille et la surprise traversa un moment son regard auparavant dénué d’expression. Elle était brune, paraissait âgée de dix-sept ou dix-huit ans, et le teint de sa peau révélait des origines méditerranéennes ou moyen-orientales. Il y avait chez elle quelque chose d’enfantin qui séduisait. En contradiction avec l’ovale doux de son visage, l’arête fine de son nez ou le regard innocent de ses yeux noirs, le pli soucieux de sa bouche trahissait sans aucun doute la peur ainsi que l’angoisse. L’inconnu conclut qu’elle se savait menacée.
En arrivant à la consigne, la dame de compagnie tira un ticket froissé de sa poche. Le préposé leur remit deux volumineuses valises ainsi qu’un sac de voyage en matière synthétique, tous assez usagés, que le colosse s’empressa d’emporter après avoir réglé le montant qui leur était réclamé.
L’homme en brun les suivit encore jusqu'au quai numéro six où, après quelques instants de recherche, le petit groupe fut accueilli par un employé en livrée qui les prit en charge et les précéda dans le wagon-lit de l’express s’étirant sous la coupole vitrée. Une pancarte métallique était accrochée sur le côté du wagon. Il s’agissait du Train Bleu, le Paris-Nice.
Comme un animal, l'homme en brun huma le parfum un peu musqué de la jeune fille. Et cette odeur agréable lui fit oublier pour un temps que son départ de Paris avait déclenché un mécanisme dont l'enjeu dépassait son entendement.
Car Irbit Al-Jazaïr, la jeune fille, portait gravée dans sa chair la clé du destin de plusieurs millions de personnes. Maintenant, l'enfer pouvait se déchaîner à tout moment. La jeune Irbit, l’Elue, était la porteuse du Message.
* * *
Le regard du géant s’attarda sur le visage endormi de l'Elue. Le sommeil avait adouci ses traits et fait disparaître cet air traqué qui ne la quittait plus depuis le jour où ils avaient reçu cet appel téléphonique. La réception de celui-ci impliquait l'existence d’un danger imminent. Peut-être aussi la mort d'un être très proche.
Kemal connaissait la jeune Irbit depuis sa naissance. Il était dévolu à son service exclusif et vouait à sa protégée un amour exclusif, inconscient et quasi-idolâtre. Il admira sans se lasser le pli boudeur de ses sourcils et la courbe régulière de ses lèvres gonflées. Il dût fermer les yeux pour s'arracher à cette emprise et quitta le compartiment en faisant coulisser la portière qu'il referma avec précaution.
Le train roulait à vive allure à travers la campagne, et il ne
discernait à travers les vitres que le profil diffus des arbres ou l'éclat fugace des rares lumières disséminées au loin. Kemal traversa en trois pas rapides la distance qui le séparait de l’extrémité du wagon, jeta un regard soupçonneux à l'employé de la SNCF affairé à préparer sa liste de petits déjeuners et rentra dans le cabinet de toilettes sans tirer le loquet.
Il venait à peine de commencer à soulager sa vessie quand la portière s’ouvrit d’un coup. Il se sentit poussé violemment dans le dos contre la paroi où se trouvait le réservoir d'eau du sanitaire. Kemal était né en Turquie, et un juron de rage sortit de sa bouche dans la langue de son enfance. 11 essaya de se retourner et son corps massif vira en effet de quatre vingt dix degrés, mais son geste s'arrêta là.
L’intensité de la douleur qui fulmina dans son rein droit lui fit écarquiller les yeux de surprise. Il tourna la tête par pur réflexe et son regard accrocha l’éclat d'une courte lame en acier avant qu’elle ne s'enfonce à nouveau dans le bas de son dos.
Malgré l'atroce brûlure qui lui déchirait les reins, il réussit à se retourner entièrement et fit face à son agresseur. Kemal découvrit aussitôt qu’ils étaient deux, des jeunes de taille moyenne et de type maghrébin prononcé. Un troisième comparse, visiblement plus âgé, se tenait à l’extérieur de l’étroit cabinet et surveillait la scène d'un air satisfait.
Une nouvelle lame pénétra dans le gras de son ventre. Son agresseur tourna le poignet pour élargir la plaie et tira vers le haut afin de provoquer une hémorragie mortelle. Il connaissait son affaire et espérait prolonger ainsi l’agonie de la victime. La douleur allait être insoutenable.
Curieusement, ce sadisme gratuit libéra la fureur de Kemal. Sa main droite saisit le bras qui tenait le couteau et le tordit avec toute la force dont il se sentait capable. L’os craqua et Kemal tordit plus fort encore, désarticulant le membre au niveau de l'épaule, d’où il retomba inerte sur le flanc de son agresseur.
Le deuxième homme contourna Kemal en passant près du lavabo et planta son poignard dans le large dos du turc. La douleur fit tressaillir celui-ci et une ombre noire voila son regard durant une microseconde.
Il sut d’instinct qu’il ne pourrait pas accompagner sa chère Irbit jusqu’au terme de son dangereux voyage. Il allait mourir, et sa protégée serait livrée à elle-même dans un environnement particulièrement hostile. Ses efforts n’ayant servi à rien, il fut tenté de se laisser gagner par le découragement. Kemal, le fier et orgueilleux Kemal, avait failli à sa tâche !
Dans un dernier sursaut, il se força à lutter contre la torpeur qui raidissait rapidement ses muscles. Il secoua sa formidable carcasse comme un taureau qui s’ébroue et attrapa entre ses mains puissantes la tête abasourdie de son ennemi le plus proche, celui à qui il avait déjà cassé le bras.
Le jeune homme n'opposa qu'une résistance symbolique. Kemal fit descendre lentement le crâne de son agresseur jusqu’à son ventre et coinça le cou dans la saignée de son bras gauche. Le deuxième agresseur lui labourait toujours les reins avec son poignard. Le turc comprit que le temps lui était désormais compté.
Il raidit l'index et le majeur de sa main droite et les enfonça avec un cri de rage dans les yeux de son adversaire. Kemal réussit à peine à contenir les soubresauts spasmodiques qui secouaient le corps de son ennemi. L’homme mollit dans ses bras après un dernier hoquet et Kemal s’affaissa sur lui avec un s
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