Sunday, February 28, 2016

extraction de données dans excel - 15

Nous pouvons extraire des données dans Excel à partir de tout site Web ou document. Ce processus est connu comme ""la capture de données"". Alors, comment fonctionne ce processus?
Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.

Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.

Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.

e sa léthargie apparente. Il se leva avec une énergie qui les surprit, et arracha le combiné du poste avec empressement. Ses yeux avaient pris une teinte acérée et ses lèvres dessinaient un mince trait dans son visage couvert de rides.
Malgré eux, ils furent contraints d’écouter la conversation.
Oui... Ah ! C’est vous, Linnemann... Mais où étiez-vous passé ? Comment va Irbit ?
Sa question fut suivie d’un long silence au cours duquel le visage de Yoran se décomposa. 11 tenait l’appareil d’une main hésitante. Son regard, d’abord abattu, prit soudain une lueur d'une férocité inimaginable.
La conversation se déroula alors entrecoupée de monosyllabes et ponctuée d'ordres brefs lancés d’une voix au 
timbre rauque. Yoran prenait de temps en temps quelques notes, mais Keifer et Liam ne pouvaient pas comprendre le sens des paroles échangées dans le téléphone. Cependant, une tension insoutenable se dégageait de cet entretien abrupt. Yoran était visiblement bouleversé, vieilli de l'intérieur par une douleur du genre de celles qu’on ne peut partager. L’entretien reprit ensuite.
Comment ça ? Irbit se méprend sur votre compte ?
Ne bougez surtout pas ! Ne faites rien qui puisse mettre sa vie en danger ! Rappelez-moi dans deux heures. Vous avez compris 9
Il raccrocha le combiné et resta immobile un instant, indécis, puis finit par s’arracher à ses fantômes personnels comme on se débarrasse d’une armure devenue trop lourde. Quand il s'approcha d'eux, son regard était vide à nouveau.
Puis-je vous aider. Cheik Yoran ?
La voix fraîche de Liam eut l’effet de tirer le vieil homme de sa torpeur. Yoran se tourna vers lui et sa bouche se tordit dans un rictus qui se voulait un sourire.
Merci, jeune homme, mais je ne crois pas que...
Pourquoi pas, Cheik Yoran ? Vous n’avez rien à perdre. Laissez-moi au moins essayer de faire quelque chose pour vous.
Il ne savait pas en quoi il pourrait l’aider, ni comment, mais il avait une furieuse envie de se battre pour la même cause que cet inconnu qu’il venait de voir tour à tour passionné et terriblement abattu. Adversaire jusque là, Yoran lui sembla tout à coup plus humain. En tout cas, Liam avait envie de se battre dans le même camp.
Ma petite fille vient d'être enlevée, vous comprenez, jeune homme ? Enlevée juste au moment où elle venait vers moi pour accomplir sa destinée !
Yoran, hésitant à se livrer davantage, parut s'absorber dans ses pensées. Pour une raison qu’il ne discernait pas encore, il comprit que le concours de ces étrangers pouvait s’avérer bénéfique. Il se devait au moins de tout essayer pour sauver sa petite fille. Il poursuivit alors :
“Comme vous êtes encore un jeune homme, je vous raconterai un jour une histoire, dit-il en posant sur Liam un regard où se lisait toute la science et la sagesse accumulées durant une longue vie. J’espère que vous comprendrez alors les raisons qui m’ont poussé à agir comme je l’ai fait. Dans l'intérêt général. Pour la paix. Parce que je rêve de lendemains meilleurs pour les miens et pour mon peuple.
Je ne suis qu'un vieux fou, vous savez ? Un fou qui a rêvé que le désert peut se muer en verger, et qu’une agréable tiédeur peut remplacer la fournaise...”
DEUXIEME PARTIE
LA MARCHE DES LOUPS
Herat (Afghanistan), le 2 septembre
L’entretien se déroulait dans une pièce située au premier étage d'un immeuble miteux, siège du consulat iranien de la ville d’Herat, aux confins occidentaux de l'Afghanistan.
L'Ayatollah Gazemi était assis derrière un bureau encombré de dossiers tenus par des bracelets, de deux tasses à café ébréchées et d'un vieux livre de prières en maroquin rouge, où l’Ayatollah puisait ses jugements sans appel, qu’il voulait en parfaite conformité avec la pensée du Prophète. Il y trouvait invariablement un passage se référant aux nombreux conflits de la vie de tous les jours sur lesquels il devait trancher.
L’Ayatollah Gazemi était un homme à l’air avenant, la cinquantaine largement entamée. Il dégageait une impression de mansuétude, presque de résignation, qui trompait ceux qui avaient le malheur de tomber entre ses mains. Travaillant sous la tutelle directe du service de propagande islamique, les paroles de l’Ayatollah avaient force de loi.
Youssouf était accouru à la convocation de son maître en ayant l’angoissante sensation qu'éprouve une vipère piégée par une mangouste.
Après les habituelles formules de bienvenue, l’Ayatollah l’invita à prendre place et Youssouf s’installa sur une chaise cannée aux mailles noires de crasse. Gazemi commença alors son interrogatoire d’une voix doucereuse :
J’espère, mon cher Youssouf, que tu es en mesure de m’expliquer les raisons de tes échecs répétés...
Youssouf remua sur son siège. L'entretien commençait à peine et il se sentait déjà mal à l’aise.
Le groupe d’intervention que j’avais dépêché en France auprès de la porteuse du Message était censé me contacter une fois leur mission accomplie, articula Youssouf en avalam une salive aigre. Il ne l’a pas fait, comme vous le savez déjà, et nous avons appris par la suite que la police française avait découvert trois
cadavres le long de la voie ferrée aux environs de la ville de Mâcon. Bien entendu, comme ils ne portaient aucun papier, ils n'ont pas été identifiés.
Gazemi écouta ces propos sans broncher, feignant une indifférence qu'il était loin d’éprouver. Il donnait l’impression d’émerger d’une méditation profonde. Il prit le mince dossier qui était posé sur son sous-main et demanda à son subordonné :
Peux-tu me dire pour quelle raison la jeune Irbit Al- Jaza’ir a choisi de faire un si long détour pour se rendre à sa destination finale, au lieu de prendre simplement le premier avion 7
Nous ne le savons pas encore, maître. En principe, cette rallonge providentielle multipliait d’autant nos chances de l'intercepter.
Youssouf conservait un ton qui se voulait respectueux et soumis, mais une lueur d’inquiétude transpirait parfois sur son visage. Il poursuivit :
Si mon équipe a échoué si près du but, maître, c’est parce qu'elle ignorait qu'un groupe inconnu s’intéressait en même temps que nous au sort de la jeune Irbit. J'ai interrogé personnellement l'Elue, et je peux vous affirmer que le Message ne se trouvait pas sur elle. Je suis persuadé aussi que son père et son grand-père l’ont maintenue dans l’ignorance la plus totale quant au rôle qu’il lui était dévolu.
L’Ayatollah Gazemi, qui connaissait son disciple de longue date, jugea qu’il était opportun de ménager quelque peu la susceptibilité de son interlocuteur.
Il est certain que nous ne sommes pas les seuls à suivre les traces de l'Elue, répliqua Gazemi en balayant de la main un ennemi imaginaire. L’enjeu, comme tu le sais, est énorme. N’importe qui peut essayer de s’emparer de la jeune Irbit Al- Jaza’ir... Les Palestiniens, les Israéliens, nos rivaux de toujours, ces maudits sunnites, peut-être aussi les Américains...
Youssouf était conscient de la difficulté de sa tâche. Loin de l’intimider, les obstacles ne faisaient qu’exciter sa soif de vengeance, mais il était dans sa nature de calculer les risques avant de préparer sa riposte.
Vous m’avez toujours témoigné une confiance dont je suis à peine digne, répliqua Youssouf pour introduire la question qui l’intriguait depuis des jours. Mais j'ai besoin d’en savoir un peu plus pour affiner une stratégie cohérente. Pour quelle raison cette... Elue, est-elle si précieuse ?
L’Ayatollah Gazemi se leva de son siège et fit le tour du bureau pour se placer derrière Youssouf. Il essuya avec un mouchoir douteux un coin de la vitre de l'unique fenêtre de la pièce et s’absorba dans la contemplation du bazar qui s’étirait aux 

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