Sunday, February 28, 2016

extraction de données dans excel - 16

Nous pouvons extraire des données dans Excel à partir de tout site Web ou document. Ce processus est connu comme ""la capture de données"". Alors, comment fonctionne ce processus?
Nous téléchargeons les informations de la liste des sites Web que vous spécifiez. Après cela, nous analysons les informations du site et nous trouvons les domaines concernés. Les champs sont ensuite insérés dans un fichier XLS que vous pouvez utiliser avec les bases de données, de logiciels ou de tout outil logiciel que vous préférez.

Ce processus peut vous faire économiser beaucoup de temps et d'efforts. Vous pouvez également essayer des outils gratuits qui extraient des données, mais ils ne seront pas très efficaces. Chaque situation est tellement différente, qu'il n'y a pas d'outil universel pour l'extraction de données. extraction manuelle de données ne sont pas une option dans la plupart des projets aujourd'hui parce que la quantité de données est trop grande. Nous vivons dans un monde plein de données et le travail manuel est une chose du passé.

Les données des boutiques en ligne peuvent être extraites avec une précision impressionnante. Articles et nouvelles peuvent également être extraites et surveillés automatiquement les changements ou mentions. Les coordonnées sont en effet très important. Nous pouvons trouver des e-mails en ligne que d'autres services ne peuvent pas trouver. De nombreux services à trouver la principale e-mail d'une certaine société. Cette adresse est inutile. Vous devez trouver les bonnes personnes dans la société si vous souhaitez promouvoir vos produits ou services. Voilà pourquoi notre service offre des informations que vous pouvez utiliser dans la réalité, pas seulement des chiffres potentiels.

pieds de l’immeuble du consulat.
La ville d’Herat étalait sa misère sans aucune complaisance. Un berger portant le classique chapeau aplati afghan essayait de faire avancer au milieu de la rue un maigre troupeau composé d'une dizaine de chèvres et d'un mulet. Une humanité disparate de mendiants, de réfugiés et de paysans était agglutinée sous le couvert de quelques toiles rapiécées, étalant sur des tréteaux des denrées entourées de mouches.
Je vais te raconter une histoire, mon cher Youssouf, qui, je l’espère, te montrera à quel point il est indispensable que nous soyons les premiers à nous emparer de la porteuse du Message. Il s’agit d’un fait véridique qui eut lieu à l’aube de la religion musulmane.
Le regard tourné vers un endroit imprécis de l’horizon, Gazemi entama son récit d'une voix monocorde :
"Après le schisme qui entérina la séparation des musulmans en deux branches distinctes, se réclamant toutes deux héritières du Prophète Mahomet, les chiites et les sunnites, ces derniers persécutèrent avec une violence inouïe les représentants du parti d’Ali, c'est à dire nous, les chiites.
Ali, le propre gendre du Prophète, fut assassiné par Nuawiyya, l'usurpateur, qui s'appropria le titre de calife et fonda la dynastie des Omeyyades, dont la frontière s’étendit bientôt de Cordoue jusqu 'à Samarkand.
Les descendants d'Ali et de Fatima, son épouse, les premiers imams, subirent aussi l'implacable colère sunnite. Douze d’entre eux furent ainsi mis à mort par leurs persécuteurs. Ce fut un nouvel épisode de cette lutte fratricide qui fait couler depuis des siècles des torrents de sang et qui a causé tant de souffrances aux martyrs de notre cause. ”
L'Ayatollah marqua une pause et se retourna vers son fidèle disciple. Connaissant son naturel à la fois réfléchi et impétueux, il souhaitait lui faire comprendre à quel point son rôle était déterminant pour le devenir du peuple d’Allah. Il continua:
"En l'an 874 de l'Hégire, l'un des descendant en ligne directe d’Ali, Medhi, était un garçon âgé de cinq ans, insouciant du sort tragique que les usurpateurs sunnites lui préparaient.
Au cours du massacre qui extermina par l’épée et par la flamme tous les membres de sa famille, sans distinction de sexe ni d'âge, Medhi réussit à s'échapper. Sa fuite éperdue le conduisit à la ville de Samarra, dans l'Irak actuel, où il chercha refuge.
Le bras exterminateur des sunnites atteignit aussi ce havre illusoire, obligeant le Medhi à se cacher dans les grottes profondes que recelait la montagne proche.
Mohamed Medhi disparut à jamais du monde des vivants. L'imagination chiite lui a réservé une destinée peu commune : d'après la tradition, le Medhi, ce douzième imam, n’est pas mort. Il vit dans un univers mystérieux et reviendra un jour parmi les mortels pour fonder le royaume du seul Dieu Véritable.
L'imam caché est notre seule référence. Les ayatollahs, les mollahs, tous les représentants sur terre de la foi chiite doivent oeuvrer pour préparer la voie du retour de cet Imam caché. Il est notre ultime, notre seul recours. "
- Vois-tu, Youssouf, enchaîna Gazemi après un instant de silence, notre tradition séculaire veut que, tel le Jésus des chrétiens qui naquit de Marie, le Medhi, notre Imam caché, renaisse un jour du ventre pur d’une jeune vierge, et cette vierge n’est autre que l'Elue. qui doit nous transmettre le Message.
“Ainsi notre foi régnera sans partage sur la terre et sur les hommes, effaçant à jamais l'hérésie sunnite et terrassant la
domination impie des infidèles.”
L’Ayatollah Gazemi retourna s’asseoir sur son vieux fauteuil en cuir. Son visage grisâtre semblait rajeuni par une force inconnue.
Si j’ai bien compris le sens profond de vos paroles, maître, répliqua Youssouf, la jeune Irbit serait donc...
Elle n'est autre que l'Elue, la porteuse du Message, l’interrompit Gazemi d'une voix creuse. Sa vie nous est plus précieuse que tout ! Elle sait où elle doit se rendre, car l’heure est venue, mais elle ignore pourquoi et, surtout, elle ignore ce qu’elle représente.
“Je te l’ai dit, Youssouf, son corps et son esprit sont purs et doivent le rester !”
Ne vous inquiétez pas, maître. Je vous la ramènerai au plus tôt pour que son destin s’accomplisse.
"La takaya, maître, poursuivit Youssouf, subitement inspiré. Pour terrasser les grands satans, il nous suffit d’employer l'ancien art chiite de la négociation : la takaya. Un mélange parfait de secret et de compromission.”
Il faut que tout soit clair entre nous, Youssouf, lui dit Gazemi en levant l'index de sa main droite. Tu vas te lancer dans cette entreprise seul ou presque. Tu comprends bien, je l'espère, qu’il est hors de question que tu trouves un quelconque soutien auprès des instances officielles de notre pays.
“Le Majlis1, ainsi que les organismes dépendants du Ministère de l’Intérieur, ignorent, et doivent ignorer jusqu’au bout, l’existence de l'Elue ainsi que notre tentative de nous en rendre maîtres.
Tu seras seul, répéta-t-il en martelant ses mots, mais tu pourras compter sur le concours de certaines filières réparties à travers le monde. 11 s'agit de circuits extrêmement fermés. Ils pourront peut-être t’aider, mais ils ne doivent pas savoir dans quel but ils le font. Est-ce clair ?”
C’est entendu, maître. Il en sera ainsi. Mais, qui connait le contenu du Message ?
Personne ne le connait, sauf Yoran Al-Jaza’ir, bien sûr. Nous savons seulement que s’il s’en empare, le triomphe de la
'Parlement iranien.
seule foi véritable sera retardé de mille ans, peut-être pour toujours. Souviens-toi que je veux que tu me ramènes L’Elue vierge de toute souillure. Même si tu dois y laisser ta vie...
Après un silence lourd de sous-entendus, l’Ayatollah se laissa aller à son discours favori et récita d’un ton monocorde:
- N’oublie jamais que le Coran nous a enseigné que “As salatu kheirun, mi an-nawn” (mieux vaut la prière que le sommeil). Va, maintenant, et que Allah le Tout-Puissant guide tes pas.
Et de cette union contre-nature entre la vipère et la mangouste, naquit l’une des plus redoutables menaces que le monde eut connu.
Djeddah, port de la Mecque, le 12 septembre
Irbit était incapable de se souvenir depuis combien de jours durait le voyage. Peut-être deux, ou peut-être trois, mais elle était loin d’en être sûre. Elle n’était plus sûre de rien, d’ailleurs. Seulement de sa peur, de son angoisse et de sa souffrance.
Après son enlèvement à la porte de la cantine, quelqu’un l'avait couché de force sur la banquette de la voiture. Tout de suite après, l’un de ses agresseurs lui avait ligoté les mains et les pieds avec une corde grossière et lui avait bandé les yeux avec un tissu opaque.
A partir de cet instant, la douleur des coups reçus, la faim, la soif et la honte s’entremêlaient dans un flou total. Irbit avait connu en quelques jours une gamme nouvelle de sentiments, selon un rythme qui lui était imposé. Une allure infernale qu’elle avait dû suivre, impuissante. Et son coeur en garderait toujours les traces. Parce que le sceau de l'infamie ne s’efface jamais.
Ce n'est qu'après une étape particulièrement épuisante que quelqu'un décida qu’il était temps de faire une halte. On la tira dehors du véhicule et on consentit à lui libérer les pieds juste le temps de la mener un peu à l’écart. Elle avait les yeux toujours bandés. Irbit se rappelait que le terrain était plat et sablonneux.
Elle entendit une voix lui demander : “Si tu veux te soulager, c’est le moment... Alors, tu te décides ?”
Elle nia de la tête et sentit la honte empourprer ses joues. Un individu, peut-être plusieurs, se tenaient auprès d’elle. Elle le savait. Elle pouvait presque le sentir. L’idée même de se soulag

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